mercredi 23 mars 2011

La ligne 9 !

Joli vert tirant sur le jaune n'est ce pas ? On va appeler ça Jaunâtre ou Jaune pisse qui lui convient mieux si on compare l'odeur à la couleur. Cette ligne à la fois rapide et lente. Petit bug sur petit bug, au final, on est retardés !

Oh là aussi j'en ai vécu des choses ! Notamment pendant mon job de baby-sitter (que le pôle emploi préfère appeler garde d'enfants) où je la prenais 2 fois par jour mais ça trois fois par semaine, si qui nous donne six fois sur une semaine. Pas mal pour ce donner une petite idée de la ligne. Allez je vais tout vous dire !

Il y a eu ce jour où à Porte de Montreuil j'ai vu sur le quai un joli petit rat bien dodu et marrons qui s'amusaient avec une canette de bière vide. Les gens courraient loin de lui. Oh le pauvre comme il devait se sentir seul, et bourré... J'espère pour lui (et malheureusement je pense bien être une des seules sachant que oui Paris est rempli de rats) qu'il n'est pas tombé sur les rails...

Il y a eu cet autre jour, où une bande de "Wesh" m'a alpagué pour me prendre mon numéro de téléphone, et où j'ai du hurler que j'étais prise ! Bizarrement ça ne les arrête nullement. Ils savent se montrer horriblement lourds. Vous connaissez mesdames toutes le "Wesh, euh, mamzelle, t'es charmante sérieux, tu as un numéro ? Vas-y fait pas ta pute, t'as un portable j'l'ai vu wesh !"... Désagréable. 

Il y a aussi les racistes. Pas dans le sens premier où on le voit, pas celui où le vilain blanc alcoolique et beauf de premier crie que les blacks doivent retourner dans "leur pays". Non non, il y a aussi ces adorables "Wesh de base" qui vous regardent plus avec leur queue que leur yeux. Ce regard inexpressif et cet bosse sous la ceinture en dit long. Il vous aborde en général de la même façon que les autres Wesh. Mais eux, quand vous leur répondre que c'est "No way", ils vous disent "Wesh t'es qu'une raciste meuf, tu votes FN t'as vu ! Vas-y sale française de merde". Alors là si vous tentez de lui répondre "Excuse moi euh mon frère wesheuh euh, mais vois-tu tu es plus raciste que moi ! Tu ne te serais jamais permis de me dire ça si j'avais été noire ! De plus tu me juges là aussi à la couleur de ma peau, et euh mon frère euh wesheuh tu es aussi français que moi je te rappelle...". Oulah à ne surtout pas faire, ils sont équipés de crachat long portée ! Ce cas m'est aussi arrivé dans la rue, mais cette fois-ci parce que j'avais osé réprimander un jeune homme qui avait faillit me toucher avec son mollard...

Il y a également ces hommes bourrés, bien souvent, il s'assoit à côté de vous, et vous tape la causette "Heu jour euh, c'est dur la vie HIC, je veux dire euh, je suis au chômage quoi...". Et bien messieurs le chômage n'est pas une raison de boire, et peut-être même que la boisson entraine le chômage... Qui sait ?

Dernière anecdote ! J'étais assise sur un strapontin, je regardais mon cellulaire, quand à la station Buzenval, j'ai vu monter non pas un homme... Mais un pigeon ! Un vrai avec des plumes, deux pattes (rare à Paris ça), un bec tout ça quoi ! Le pire je crois est quand ce passager clandestin à décidé de voler. Je me suis mise à hurler et me suis caché sous les sièges. La honte garantie. Surtout quand je volatile est venu me voir ! Oui il est venu. Je suis sortie à la station suivante ! Et lui... Aussi. Heureusement, il n'a pas pris le métro suivant...


En villes, de nombreux habitants se plaignent des pigeons ou d'une surpopulation de pigeons. Le grief le plus courant est la dégradation des maisons ou immeubles par les déjections, celles-ci étant particulièrement acides.
Pour lutter contre ces volatiles, plusieurs méthodes sont employés, parmi lesquelles les pigeonniers contraceptifs ou la capture et stérilisation (ou ces putains de piques sur toutes les surfaces où ils peuvent se poser... ASSASSIN !)

Sellyne ;)

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